Près 100.000 pièces font partie de nos collections!
Environ 100.000 pièces illustrent des sujets aussi variés que l'artisanat et l'outillage, les jouets, les vêtements et accessoires de mode, les objets industriels, les bibelots et pièces d'ameublement, les objets illustrant le folklore de Wallonie (manifestations, confréries et sociétés diverses), le commerce, la vaisselle, l'équipement ménager, les croyances, l'enseignement, les loisirs et voyages… très peu de secteurs de la vie en Wallonie manquent à l'appel !
A épingler tout spécialement, la collection Max Elskamp et ses objets relatifs à la gnomonique (cadrans solaires,...), la collection de véhicules, d'enseignes, d'objets agricoles ou encore de médailles.
Une mention particulière est à attribuer au théâtre de marionnettes du Musée de la Vie wallonne, espace de folklore toujours vivant dans le Musée. Une collection de près de 600 marionnettes, quelques décors et accessoires constituent également un remarquable héritage.
Les collections du Musée de la Vie wallonne possèdent plusieurs oeuvres de Léopold Harzé. Ce sculpteur avait la réputation de se promener avec de petites boulettes de terre glaise dans les poches et croquait les personnages intéressants qu'il rencontrait. Scènes de rue, de marché, de houillère, de carnaval ou scènes plus intimes sont les sujets de prédilection de l'artiste qui se spécialise dans la représentation de la vie populaire.
De nombreux corps de métiers y sont représentés de manière dynamique, avec tendresse et un regard malicieux. On retrouve les caractéristiques chères à l'artiste : humour, réalisme, précision. Le souci du détail est telque le rendu des visages renseigne sur le caractère des personnages.
Le tilleul de Soleimont, près de Gilly était sans doute un des arbres les plus remarquables de Wallonie. D'une hauteur impressionnante, il mesurait 3,50m de circonférence à 1,50m du sol. On a estimé à 70.000 le nombre de clous visibles sur l'ensemble du tronc.
Foudroyé par un orage en 1922, il a été confié au Musée de la Vie wallonne et est une pièce majeure de ses collections. Les arbres à clous sont les exemples les plus significatifs du transfert de la maladie vers un autre élément.
Au sujet de leur pouvoir guérisseur, Jean Chalon écrit en 1912 : "Si un homme a mal aux dents, attendez que la lune soit en décroissance, alors enfoncez un clou dans la dent malade jusqu'à ce qu'elle saigne ou faites toucher la dent malade par un guérisseur avec un clou de cercueil, fichez ce clou, sans rien dire, dans la face nord d'un chêne en un point que le soleil n'échauffe jamais : la dent malade ne fera plus souffrir son possesseur tant que l'arbre reste debout. C'est au génie de l'arbre que s'adressent les hommages et les prières, c'est sur lui aussi qu'on cherche à se décharger de ses maux."
Le livre d'Henri Corneille Agrippa de Nettesheim a été réédité et traduit plusieurs fois. Cet exemplaire, daté de 1533, aurait été imprimé clandestinement à Cologne. Il est divisé en 3 livres qui correspondent aux 3 mondes magiques de l'époque : naturel, céleste et cérémonial.
Dans la région liégeoise, il est connu sous le nom de "live Ågrafå" ou "Agripå". Cette appellation est devenue un terme générique désignant tout grimoire de sorcier.
Le Musée de la Vie wallonne achète cet exemplaire en mars 1923. Il effraie le bibliothécaire qui, en rédigeant la notice d'inventaire, prend la précaution de mentionner dans les remarques "qu'il est très dangereux de se servir de ce livre et surtout de le lire sans être initié; les formules en sont tellement puissantes que rien qu'en les lisant, le diable apparaît; et celui-ci ne pourra être éloigné qu'en lisant la formule à rebours."
Il ajoute «qu'il suffit de mettre la main gauche sur le sceau de Salomon pendant qu'on lit le livre pour être à l'abri du démon : mais ne pas lâcher cette figure magique car le diable étranglerait illico l'imprudent ».
Le Musée de la Vie wallonne expose depuis peu un imposant juke-box « Packard Manhattan » des années 1940 dans sa section thématique « Vivre ensemble ». Attraction incontournable des bars, cafés et petits restos d'une époque révolue, le juke-box a fait danser dans le monde entier !
D'où vient-il ?
Cet objet emblématique fait partie de la collection De Jaeger, acquise par la Province de Liège en 1999. Cette collection comprend une série d'objets et de documents retraçant l'histoire moderne et contemporaine des moyens de communication (TSF, télégraphe, téléphone, radio, télévision, vidéo, pré-cinéma, appareils musicaux) et compte près d'un millier de pièces ! Elle témoigne de l'évolution technique, technologique, audiovisuelle et, fondamentalement, anthropologique de notre société.